Quand le ciel nous tombe sur la tête : la grêle

L'été est synonyme de douceur et de quiétude sauf quand le ciel vous tombe sur la tête. Depuis quelques semaines les orages défient le jardinier.

Les pluies chaudes d'orage sont une bénédiction pour les cultures mais elles tournent parfois au cauchemar. J'étais au travail et regardais tomber les grosses gouttes de pluie en pensant au potager qui attendait l'arrivée de l'eau après une période de forte chaleur.

Le portable sonne, la nouvelle tombe : il grêle à la maison!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sur la route du retour, je ne pense qu'à ça... Je crains le pire. Je comprends que la situation est sérieuse car les merveilleux rosiers de la rue sont nus, déshabillés par les intempéries. A la porte de la maison, mes lierres blancs gisent sur le carrelage...

Le jardin est parsemé de petits glaçons qui ont frappé forts. Le jardin a souffert et s'est recroquevillé. Les géraniums vivaces, à l'apogée de leur séduction, sont écrasés au sol.

Les feuillages font écho à la chanson de Gainsbourg "le poinçonneur des lilas "des p'tis trous toujours des petit trous". Les roses trémières, dahlias et même l'indestructible molène ont les voiles déchirées.

Le potager qui faisant la veille ma fierté sur le blog est méconnaissable : les choux ressemblent à des passoires et nos belles tomates ont subi de lourds dommages. Les bouquets de fleurs délicats et jaunes sont coupés, quelques fruits sont tombés tout comme quelques têtes....

Pas de larmes car la glace n'a pas gagné... Le jardin est un bonheur fragile. Une amie plus philosophe m'a souvent parlé du pouvoir de résilience des plantes...

Alors avec beaucoup d'amour et de nombreuses tailles, l'espoir perce les nuages...